Mineurs dans les rues de Bruxelles : qui intervient ?

De nombreux mineurs non accompagnéserrent à Bruxelles, souvent des enfants en transit. Le sujet a encore été évoqué sur BX1 cette semaine.

Ces enfants sont complètement livrés à eux-mêmes, leurs parents ne sont pas là pour les guider. Beaucoup d'entre eux ont subi des traumatismes pendant le voyage vers notre pays. Ils ont besoin d'un soutien et de soins appropriés.

Ces enfants ont besoin d'aide, même s'ils ne le demandent pas, même s'ils ne demandent pas l'asile.

Le projet MENA de Médecins Sans Frontières et SOS Jeunes, entre autres, s'est déroulé d'octobre 2021 à la mi-juillet 2022. il a permis de fournir un abri et un accompagnement à 80 enfants.

Le projet a été conçu comme une intervention temporaire, pour combler les lacunes de la politique (fédérale). Mais le projet est aujourd’hui arrivé à son terme. En outre, le bâtiment a été mis en service par la Région bruxelloise pour accueillir des réfugiés ukrainiens.

J'ai demandé en juillet ce qui allait se passer. Dans la réponse : « Nous (le gouvernement bruxellois) demandons instamment au gouvernement fédéral de conclure un accord avec le Nouveau Samusocial dans les meilleurs délais. Pour que ce projet si nécessaire puisse reprendre. »

Le gouvernement fédéral s'est engagé à ouvrir 80 places pour les mineurs non accompagnés. Il semble aujourd’hui que les mineurs se soient retrouvés dans la rue après tout, sans autre alternative. Parce que la Région n'a pas fourni de nouveaux locaux.

Bruxelles est un point d’arrivée et de passage important. De nombreuses personnes en transit se retrouvent à Bruxelles, notamment des enfants. Et donc le gouvernement fédéral doit faire des efforts supplémentaires à Bruxelles, surtout pour les enfants.

Ce n'est manifestement pas le cas. Parce que les mineurs étrangers non accompagnés ne sont pas vraiment des demandeurs d'asile. En général, ils ne demandent pas l'asile, même si c'est une condition légale pour obtenir de l'aide.

D'autre part, offrir de l'aide à ces enfants et à ces jeunes est tout simplement une question d’humanité. Sans surprise, c'est également la position du Kinderrechtencommissariaat et les Délégué général aux droits de l'enfant..

Cher Ministre-Président Vervoort, la balle est dans votre camp.